dimanche 09 novembre 2014 à 22:26
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dimanche 2 novembre 2014
lundi 8 septembre 2014
A voir cette semaine à la TV
géo /éco /environnement
Elevage intensif, attention danger !
DocumentaireRésumé du programme
Aujourd'hui, plus de 80% des poulets, poules, cochons et lapins consommés vivent entassés dans des bâtiments sans jamais voir la lumière naturelle. Jusqu'ici épargnés, les bovins risquent de connaître le même sort. Près d'Abbeville, dans la Somme, la première ferme-usine avec 1 000 vaches doit ouvrir prochainement. Une unité de production de lait intensive où les vaches vont vivre confinées et loin des prairies. Enquête en France chez les opposants et les promoteurs de ce projet et aux Etats-Unis où les fermes géantes sont devenues la norme.Histoire
La vague
FilmRésumé du programme
Le professeur Rainer Wenger est chargé, dans le cadre d'un atelier, d'enseigner les dangers du totalitarisme aux élèves de son lycée. Pour capter l'attention de ces derniers, peu enthousiastes, il décide d'appuyer sa démonstration en créant un jeu de rôle à taille réelle, dans lequel chacun sera un élément de la Vague, un régime fictif. Mais l'expérience va déraper et avoir de dramatiques conséquences.dimanche 24 août 2014
La France en République
Ci-dessous mots croisés pour maîtriser le vocabulaire du chapitre.
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Verticalement
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mardi 25 mars 2014
transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
Hommage d'André Malraux à Jean Moulin
Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon
le 19
décembre 1964
fin du discours d'André Malraux
"Monsieur le Président de la République
Voici donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans cette cérémonie, combien d'enfants de France sauraient son nom? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué; et depuis, sont nés seize millions d'enfants... [...]
Chef de la Résistance martyrisé dans des caves hideuses, regarde de tes yeux disparus toutes ces femmes noires qui veillent nos compagnons : elles portent le deuil de la France, et le tien. Regarde glisser sous les chênes nains du Quercy, avec un drapeau de mousselines nouées, les maquis que la Gestapo ne trouvera jamais parce qu'elle ne croit qu'aux grands arbres. Regarde le prisonnier qui entre dans une villa luxueuse et se demande pourquoi on lui donne une salle de bain - il n'a pas encore entendu parler de la baignoire. Pauvre roi supplicié des ombres, regarde ton peuple d'ombres se lever dans la nuit de Juin constellée de tortures. Voici le fracas des chars allemands qui remontent vers la Normandie à travers les longues plaintes des bestiaux réveillés : grâce à toi, les chars n'arriveront pas à temps. Et quand la trouée des Alliés commence, regarde, préfet, surgir dans toutes les villes de France les Commissaires de la République - sauf lorsqu'on les a tués. Tu as envié, comme nous, les clochards épiques de Leclerc : regarde, combattant, tes clochards sortir à quatre pattes de leurs maquis de chênes, et arrêter avec leurs mains paysannes formées aux bazookas, l'une des premières divisions cuirassées de l'empire hitlérien, la division Das Reich.
Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la Nuit...
Commémorant l'anniversaire de la Libération de Paris, je disais : "Ecoute ce soir, jeunesse de mon pays, les cloches d'anniversaire qui sonneront comme celles d'il y a quatorze ans. Puisses-tu, cette fois, les entendre : elles vont sonner pour toi".
L'hommage d'aujourd'hui n'appelle que le chant qui va s'élever maintenant, ce Chant des Partisans que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d'Alsace, mêlé au cri perdu des moutons des tabors, quand les bazookas de Corrèze avançaient à la rencontre des chars de Runstedt lancés de nouveau contre Strasbourg. Ecoute aujourd'hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le Chant du Malheur. C'est la marche funèbre des cendres que voici. A côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurias approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé; ce jour-là, elle était le visage de la France."
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